Dans cette courte vidéo présentée par Lumini et sponsorisée par France TV, on y retrouve Quentin, un Youtubeur suivi par 196 000 personnes qui nous parle sans tabou de l’addiction aux réseaux sociaux à laquelle il a dû faire face. Il se rend compte lors de la panne générale de plusieurs heures de Facebook et d’Instagram en 2019, qu’il passe en moyenne 10 h par jour sur son téléphone à « scroller » les écrans sans objectif précis. Pour lui, c’est un déclic, il prend alors la décision de limiter leur utilisation pour son bien-être personnel et mental.
Ainsi, reconnu comme le phénomène du 21e siècle, les réseaux sociaux sont devenus l’incontournable chez les jeunes. Leur croissante multiplication n’a de cesse de faire augmenter leur utilisation. En moyenne, les jeunes entre 12 et 24 ans passeraient 2h12 par jour sur les réseaux sociaux, ce constat est bien évidemment variable en fonction de chacun. Mais il a introduit une nouvelle forme de dépendance : la nomophobie. Celle-ci désigne toutes les formes de dépendances extrêmes au téléphone portable, elle se traduit chez les personnes addictes par des fortes angoisses, voire l’incapacité de sortir à des concerts par exemple par crainte de se retrouver sans réseau. Ce trouble s’est largement accentué avec la généralisation des smartphones. Les principales personnes concernées sont sans surprise les adolescents et les jeunes, pour qui, l’addiction se manifeste par la peur sous-jacente d’être isolé du groupe. Les statistiques sont pour le moins inquiétantes puisqu’à titre d’exemple, l’usage des vidéos est problématique pour 1 adolescent sur 8.
Alors pour faire face à la nomophobie, plusieurs méthodes peuvent être mises en place. Pour commencer, il est possible de réduire son temps d’utilisation des réseaux sociaux par des petits gestes simples du quotidien. Quentin nous préconise par exemple, la suppression des notifications, le retrait de certaines applications, la consultation régulière de son temps passé sur les réseaux sociaux. Bien sûr, comme pour toutes les addictions, il existe un traitement : ils sont de l’ordre des psychothérapies avec d’une part les thérapies cognitives comportementales qui permettent de modifier sa manière d’agir, et d’autre part, les thérapies interpersonnelles qui quant à elles, permettent de recréer du lien et d’aider les personnes isolées en raison de leur addiction. Ces thérapies peuvent se compléter par un traitement anxiolytique.
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