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À ÉCOUTER | CONTRE-ADDICTIONS PAR ROSE



« Les addictions, comment s’en sortir ?

Je m’appelle Keren, Rose pour les non-intimes. Vous avez peut-être déjà entendu ma voix dans des chansons comme « La liste » ou lu mes mots dans des livres comme « Kérosène » (2019) ou plus récemment « Les Montagnes roses » (2022).


Avant même de savoir chanter ou écrire, j’étais dépendante, comme beaucoup d’entre nous. J’ai voulu comprendre comment fonctionnait le cercle vicieux de la dépendance, et pourquoi c’était si difficile d’en sortir. L’addiction à ses contradictions que la volonté ignore. Ce podcast est un récit d’expériences, un podcast pour les gens qui se donnent du mal pour aller bien. »

Rose co-produit avec Double Monde Création, un podcast « pour les gens qui se donnent du mal pour aller bien ». Elle a été dépendante de produits. Elle a voulu comprendre comment fonctionne le cercle vicieux de la dépendance et pourquoi il est si difficile d’en sortir. Rose nous invite à écouter une belle série de témoignages de consommateurs et d’experts en addictologie.

Tous les quinze jours, Rose invite des addicts, ex-addicts, thérapeutes, artistes, auteurs ou entrepreneurs, pour discuter ensemble de la réalité de la maladie de la dépendance, dont elle a elle-même souffert. Au travers de discussions décomplexées, ces podcasts nous plongent au cœur de nos modes de fonctionnement. Dans chaque épisode, un invité partage sa relation à l’addiction. Chacun apporte son témoignage et nous raconte ouvertement son combat, passé ou présent, face à la dépendance.

Ce podcast met en avant les partages d’expériences, de questionnements, de recherches de solutions propres à chacun. Il est question de dépendances, d’addictions sous toutes ses formes. Contre-addictions souhaite accompagner les auditeurs dans leur quête vers un changement profond. Dans les premiers épisodes, Rose reçoit Laurent Karila, psychiatre spécialisé dans l’addictologie, Joana Balavoine qui revient sur son combat contre la cocaïne ou encore l’autrice et comédienne Sarah Treille Stefani qui nous parle de ses troubles du comportement alimentaires.

D’un point de vue scientifique et médical, les addictions sont des pathologies cérébrales définies par une dépendance à une substance ou une activité, avec des conséquences délétères.

La notion d’addiction est complexe. De nombreux travaux issus de domaines très différents (médical, psychologique, sociologique, …) existent pour essayer de comprendre les mécanismes. Il est difficile de définir simplement l’addiction, cependant on peut évoquer :

  • un craving, faisant référence à une dépendance psychique. Il s'agit d'une recherche compulsive de la substance, contre la raison et la volonté. C’est l’expression d’un besoin majeur et incontrôlable que l’on pourrait traduire familièrement par « j’en crève d’envie ».

  • une perte de contrôle sur sa consommation (tabac, alcool, héroïne, oxycodone, …) ou sur ses pratiques (jeux d’argent, réseaux sociaux, …). Le produit ou la pratique prend alors de plus en plus de place dans le quotidien de la personne jusqu'à envahir complètement sa vie personnelle et professionnelle

Du fait des rechutes faisant partie intégrante de la pathologie, l'addiction est souvent associée à une faible estime de soi, une perte de confiance en ses capacités d'arrêter, se traduisant souvent par une forte culpabilité. Un des premiers objectifs des thérapeutes est de créer un espace bienveillant et empathique pour mettre des mots sur leur souffrance. Développer leur confiance en eux est un enjeu important pour le professionnel et une condition nécessaire au changement de comportement.


Dépendance ou trouble de l’usage ?

La notion de dépendance à une substance est remplacée depuis 2013 par la notion de trouble de l’usage d’une substance.


La dépendance était définie dans le DSM IV comme une tolérance accrue, une consommation compulsive, une perte de contrôle et un usage continu malgré des problèmes physiques et psychologiques causés ou exacerbés par la substance. La dépendance est le stade avancé après une consommation à risque et une consommation nocive.


La notion de trouble de l’usage dans le DSM V garde les critères du DSM IV de la dépendance mais englobe en plus l’ensemble des usages problématiques (usage à risque, nocif et dépendance). La notion de craving a été ajoutée. Il existe ainsi un risque de trouble de l’usage faible, modéré ou sévère.


Pour l'écouter, rendez-vous sur :



Sources : Addict'Aide ; Double Monde ; MILDECA ; frcneurodon

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